dimanche 9 décembre 2012

Couleur de peau : miel de JUNG tomes 1 & 2


Jung, l'auteur de ces deux BD, est coréen.
De ses cinq premières années, il n'a que très peu de souvenirs. Il a été retrouvé errant dans la rue à l'âge de cinq ans. Il a alors été confié à un orphelinat dans lequel il y restera quelques mois avant d'être adopté par une famille belge.
 Et le voilà parachuté dans une nouvelle vie.

Jung a désormais deux parents, très exigeants et peu démonstratifs mais également et surtout un frère et quatre soeurs. Une vie donc très riche mais loin d'être simple !
Jung doit s'adapter à une nouvelle culture, apprendre à se construire et trouver sa place dans cette famille mais aussi dans ce pays.
Jung n'est plus coréen mais n'en est pas devenu belge pour autant. Il a tendance à rejeter la Corée, mais reste fasciné par l'Asie. Il fuit les nombreux coréens adoptés mais est obligé d'admettre sa différence avec les Européens.
Qui est-il vraiment ?
C'est ce questionnement que nous suivons durant ces deux BD. 
La première BD commence alors que Jung a cinq ans, la seconde termine lorsque Jung devient adulte. Et c'est un magnifique témoignage qu'il nous offre !

C'est plein de sincérité qu'il nous livre sa vie, les doutes qui l'ont animé, les difficultés qu'il a rencontrées.
Jung a un talent hors du commun pour raconter. J'ai énormément apprécié. Pour moi, l'autobiographie est un exercice extrêmement difficile. Il faut savoir prendre du recul sur soi, réussir à raconter sans trop raconter et avoir un ton juste, ne pas tomber dans le larmoyant.
Et ici, c'est pleinement réussi !
Jung réussit à analyser sa vie de manière si juste. Une vie qui est loin d'être simple, faite de trous et de ruptures. Il sait mettre en mots et en images de manière très touchante sa relation avec sa famille adoptive, sa cohabitation virtuelle avec sa mère naturelle, son attrait pour l'Asie. C'est juste impressionnant.
Et petite cerise sur le gâteau, ces deux BD sont pleines d'humour. J'ai beaucoup ri et j'ai adoré rire et être touchée en même temps.

Vraiment, ces BD m'ont émerveillée, m'ont fait passer un excellent moment. 

Et, j'oubliais, deuxième petite cerise sur le gâteau, j'ai appris. J'ai appris sur l'histoire de la Corée et j'ai aimé ces petites parenthèses savamment dosées sur la Corée.

Donc, pour moi, c'est une grande réussite ! 
Je vous le conseille très très fortement !

dimanche 2 décembre 2012

Au pays des kangourous de Gilles PARIS

Me voilà derrière l'écran avec l'envie de parler de ce roman, de ce beau roman mais il m'est difficile d'y arriver.
Ce roman n'est pas un coup de cœur pour moi, je me suis un peu ennuyée pendant cette lecture mais malgré tout je le trouve indéniablement bon et bien écrit. 

C'est l'histoire de Simon, neuf ans. Il vit avec ses deux parents. Son père est écrivain et travaille à la maison, c'est un papa très présent. Sa mère, par contre, est une femme très occupée professionnellement. Elle travaille en effet en Australie pour la société Danone. Elle est très ambitieuse et sa carrière passe avant tout. Elle n'est donc pas souvent là et le peu de temps qu'elle passe à la maison est consacré à ses copines, au shopping et à la tranquillité dans son canapé. Peu de temps à accorder à son fils, qui s'en accommode tant bien que mal.

La situation bascule lorsqu'un jour, Simon découvre son père prostré dans son lave-vaisselle. Son père est fatigué. Son père ne va pas bien. Son père va donc être hospitalisé. Simon va être alors pris en charge par sa grand-mère. Une grand-mère bien sympathique ma foi, un peu délurée qui lui apporte du réconfort et qui va faire pétiller sa vie.
Toutefois, Simon se questionne beaucoup, sur sa mère absente, sur la maladie, la dépression de son père, sur leur avenir familial. Heureusement, un personnage un peu magique, une petite fille Lily, va rentrer dans sa vie et va l'aider à passer cette épreuve.

Ce roman est certainement une belle histoire. Beaucoup de choses m'ont plu : la relation très complice entre Simon et son père, ce bel équilibre qu'ils ont réussi à créer tous les deux, cette tendresse qui les unit. Et puis Simon, ce petit bonhomme est très attachant et je trouve que son évolution est très justement décrite. L'épreuve qu'il traverse le fait grandir, mûrir et c'est très intéressant. Il y a également de beaux personnages, la grand-mère de Simon, son amie Lily...
Enfin, le thème de la dépression est très bien traité, j'ai souvent été émue à la lecture de certains passages. 
Pourtant, plusieurs points négatifs dans ce roman : la narration par Simon m'a souvent dérangée, je ne saurais dire pourquoi et puis l'absence de sa mère m'a énervé. Pourquoi ne réagissait-elle pas ? Ce n'est pas possible de rester travailler à l'autre bout du monde alors que son mari est hospitalisé, son fils confié à une grand-mère. Mon cœur de maman  a bondi, j'ai vraiment détesté cette maman !  A la fin, je n'y croyais plus et j'ai plusieurs fois décroché.
Un autre point du dénouement m'a énervé également mais bon, je me tais, je ne veux pas trop en dire !

Alors, là, maintenant, je ne sais pas trop que dire sur mon ressenti général. Je vais laisser le temps au temps. Peut-être qu'avec le recul, je retiendrais davantage les aspects positifs de ce livre... J'espère...

samedi 17 novembre 2012

Une place à prendre de J.K. ROWLING

C'est à Pagford, petite bourgade tranquille, que J.K.Rowling a choisi de nous emmener pour son tout nouveau roman.
Pagford, petite bourgade tranquille, hum, c'est vite dit. En apparences, oui, Pagford est une petite ville de notables, tout le monde s'y connaît et mène une vie paisible.
Mais en grattant, la vie à Pagford est loin d'y être si simple. 

En effet, depuis une soixantaine d'années, Pagford se querelle avec la commune voisine, Yarvil dont elle dépend. Une cité a été construite sur un terrain à l'entrée de Pagford et ses habitants n'ont jamais apprécié ce nouveau public. Ils essaient ainsi de faire en sorte que cette cité soit rattachée à Yarvil. Enfin, certains habitants de Pagford ne sont pas d'accord et ont à cœur de défendre cette cité. Parmi eux, Barry Fairthbrother est un fervent défenseur de cette cause. Malheureusement, ce dernier va brutalement décéder et ainsi laisser sa place au conseil paroissial vacante.

Commence alors une course pour obtenir cette vacance fortuite et commence aussi pour nous la découverte d'un panel de personnages. J'adore les romans où foisonnent les personnages et où se dégagent moult personnalités. Alors, ici, j'ai été servie.  Pas moins d'une dizaine de personnes !
Entre les prétendants à ce poste mais aussi leurs familles et leurs fréquentations. Des habitants de Pagford et des habitants de Yarvil qui n'ont forcément rien à voir. Et c'est terriblement intéressant !

C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans ce long roman tranquille. J'ai aimé suivre tous ces personnages, qui sont loin d'avoir une vie simple. On assiste en effet à un sacré concentré de mesquineries, de rumeurs, de coups bas mais aussi à une grande profondeur d'âme chez certains personnages. 
Personnellement, je me suis énormément attachée aux adolescents de ce roman. Moi qui ne suis pas une pro de romans adolescents, ni des adolescents non plus, je pense que les méandres de l'adolescence sont ici bien décrits. En tout cas, ça m'a fait vibrer.

Alors, forcément, je ne peux que conseiller ce roman qui m'a fait passer un très agréable long moment de lecture. A mon avis, il ne faut pas trop attendre de ce roman, il n'est pas exceptionnel comme ont pu l'être les Harry Potter. Mais selon moi, JK Rowling a très bien réussi son virage. Car il s'agit d'un bien grand virage, rien à voir avec la géniallissime série  et c'est tant mieux !


Pour finir, je remercie vivement Priceminister qui m'a offert ce roman dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire.

 
Et parce qu'il faut lui attribuer une note, je lui mettrai 16/20. 

 http://www.priceminister.com/offer/buy/171949684/une-place-a-prendre-parution-le-28-09-2012-de-j-k-rowling.html

vendredi 2 novembre 2012

Jamais deux sans trois !

Parce que j'aime de plus en plus ce challenge, et parce que ça fait vivre mon blog, pauvre petite paresseuse que je suis, aujourd'hui encore, je renouvelle l'expérience !!


Cette fois-ci, c'est avec Felina que je joue :-)

Une nouvelle partenaire, de nouvelles propositions de livres...

Alors, voilà, sans plus attendre les trois titres qu'elle a choisis dans ma PAL:


La ballade de l'impossible
Parce que nous avons Murakami en commun dans nos petits cœurs ... 








 




 L'heure trouble
Parce qu'elle a l'intention de le lire bientôt...







La ballade de Lila K
parce qu'il en faut bien un troisième ! (Non, en fait, Felina ne m'a pas dit pourquoi ^^)

























                                      

ça fait un an que je l'ai acheté et j'ai très hâte de me replonger dans l'ambiance si particulière de Murakami !

Donc à très bientôt avec ma chronique  :-)

Et si vous voulez voir ce que j'ai choisi pour Felina, ce sera bientôt par ici (quand la miss aura fait son article ^^) 
 

dimanche 28 octobre 2012

Avant d'aller dormir de Steve WATSON




FINI !!!
 Après l'avoir laissé dormir si longtemps sur ma PAL ^^
ENFIN j'ai terminé ce livre, j'ai réussi mon challenge avec Lisalor : OUF !! 
Ce ne fut pas une mince affaire, ce livre porte bien son nom et je me suis souvent, très souvent endormi dessus ! 
Mais trève de jeux de mots, parlons un peu de lui :

C'est donc l'histoire de Christine, une jeune quadragénaire, enfin non une future jeune cinquantenaire qui, après un "accident" souffre d'amnésie. Mais pas n'importe quelle amnésie. Il s'agit d'une amnésie très particulière : non seulement Christine a perdu le souvenir de son passé mais elle ne parvient pas non plus à créer de nouveaux souvenirs. Tous les matins, elle se réveille ainsi sans savoir qui elle est, avec qui elle est et tous les jours, elle doit reconstruire son histoire. C'est donc une vie très déstabilisante qu'elle mène, sans aucun repère, sans savoir à qui faire confiance ou pas.
Tous les matins donc, Christine se réveille et découvre Ben, son mari qui, malgré la difficulté de la situation, ne l'a pas abandonné et qui patiemment lui raconte sa vie passée. 
Pour l'aider, elle voit également le Dr Nash, un psychiatre qui s'intéresse grandement à son cas. Ce dernier lui a conseillé de tenir un journal afin de pouvoir retrouver la mémoire.
A la lecture de ce journal, Christine va très vite comprendre que son passé est ponctué d'incohérences. Elle cherche donc à connaître sa vraie histoire et pas celle que lui raconte son mari.
Et là, je me tais et n'en dis pas plus.

De ce roman, je connaissais son principal défaut : le fait d'être redondant. En effet, Christine ayant tout oublié de sa vie, tous les jours elle redécouvre son histoire et nous, nous la relisons. Il y a donc beaucoup de longueurs, je m'y étais préparée, ça ne m'a donc pas trop dérangée mais pendant la lecture, j'étais toujours dans l'espoir que l'histoire avance et qu'elle en vaille la peine. 
Après avoir terminé ce roman depuis quelques jours, j'ai toujours du mal à savoir si j'ai vraiment aimé. Oui, il m'a plu mais en même temps, seule la fin m'a tenue en haleine et je regrette la première moitié du livre qui est vraiment trop longue. 
Le bilan pour moi est donc un peu mitigé. J'ai trouvé l'idée de départ très sympa, j'ai patienté longtemps avant qu'il y ait de l'action et la fin m'a assez plu.

Ce thriller a été lu dans le cadre du challenge au nom qui s'oublie tout le temps et que j'ai fait avec Lisalor ! 
Chouette expérience !!!
 

samedi 6 octobre 2012

Les apparences de Gillian FLYNN


Après mon coup de cœur pour Les lieux sombres, (j'en parlais ICI !), le nouveau-né de Gillian Flynn a croisé ma route pour mon plus grand bonheur !
J'ai hésité à le prendre car j'étais déjà bien occupée et avais des livres à lire urgemment mais je me suis dit que c'était un signe, qu'il ne fallait pas laisser passer ma chance. Il a donc atterri chez moi et je me suis attelée à cette lecture !
Hélas, ce n'était vraiment pas le bon moment pour moi : la reprise du boulot, la rentrée, une inspection ont eu raison de ma motivation. Ce livre a traîné, traîné, traîné et je n'ai pas eu le déclic.
C'est donc un abandon pour moi. Les thrillers ont besoin d'un minimum d'assiduité et là ce n'était pas le cas. Je suis super déçue, j'attendais beaucoup de ce roman... Mais non, rien à faire, je ne rentre pas dans l'histoire.
J'ai quand même lu 200 pages mais rien ne m'accroche, ne me donne envie de m'entêter davantage. 
L'histoire me semble banale et je ne m'attache pas du tout aux personnages. Ils m'agacent ! 
Grosse déception donc. 
Pourtant, c'est peut-être un bon roman, qui peut être addictif sur la fin mais pour moi, il est trop lent, j'ai besoin d'autre chose en ce moment... 
Je passe donc mon tour avec la sensation de passer à côté de quelque chose, tant pis :-(



mardi 4 septembre 2012

Le loup qui voulait faire le tour du monde d'Orianne LALLEMAND





Allez, qui dit rentrée dit album :-) 
Joyeuse rentrée à tous les petits !
(et aux autres aussi)




Oh, un nouvel épisode de Loup : Loup qui veut faire le tour du monde ? Ah bah ça tombe bien : moi aussi je veux faire le tour du monde. Alors, à défaut de le faire en vrai, et bien je l'ai fait avec Loup :-)
Et c'était un beau voyage !

Loup en a assez d'être chez lui, il s'ennuie et même ses amis n'arrivent plus à le distraire. Il décide alors de partir à l'aventure et de découvrir le monde. (C'est bien, il se laisse pas abattre le coco !)
Et c'est parti pour un grand voyage : Loup découvre la Tour Eiffel, prend le thé avec la reine d'Angleterre, fait un tour en gondole à Venise, danse la java à Rio, fait un safari au Kenya, du surf en Australie...
 Bref, c'est un dépaysement assuré à chaque page !

L''album est  rafraîchissant et met de bonne humeur. Les graphismes sont toujours aussi colorés, l'histoire est très gaie. C'était une belle lecture plaisir :-)



Et puis, comme à chaque fois que je lis un album, mon côté professionnel ressort et bien là, vraiment cet album est super à étudier en classe. A croire qu'il est fait pour les instits.
Un beau support pour aborder les différentes civilisations du monde et en plus, une idée de production d'écrits toute trouvée avec les cartes postales que Loup envoie à ses amis tout au long de son périple. (Je m'y vois déjà^^)

Bilan : coup de cœur pour moi ! Il me tarde maintenant de le partager avec mes élèves :-)  


dimanche 2 septembre 2012

Et demain ....



Après 8 mois à la maison .... 







Demain, c'est la rentrée pour moi !



Mais, en vrai, je ne suis ni blonde ni rousse ^^




samedi 1 septembre 2012

L'enfant océan de Jean-Claude MOURLEVAT







 En voilà un roman jeunesse vraiment original et d'une richesse impressionnante ! Dans ce roman, Jean-Claude revisite d'une main de maître le célèbre conte du petit Poucet. 
Yann est le petit dernier d'une famille de sept enfants. Sa famille, très pauvre, a beaucoup de difficultés à joindre les deux bouts. Yann est un enfant assez étrange, tout petit et muet. Mais au-delà de ses "handicaps", c'est surtout un enfant très vif et très malin. Il a un grand charisme auprès de ses six frères (3 paires de jumeaux !) 
Aussi, un soir, lorsque Yann réveille ses frères et leur fait comprendre qu'il faut fuir, ceux-ci lui font une confiance aveugle et n'hésitent pas une seconde à quitter le giron familial. En effet, ils ont compris que leur père avait pour projet de les tuer, la vie à 9 devenant trop compliquée. 

Les voilà donc partis tous les sept sur les routes avec pour objectif de voir l'océan. Et c'est le début d'une grande aventure et l'occasion pour eux de rencontrer plusieurs personnes qui, toutes, les aideront à atteindre leur objectif.

Pour raconter ce périple, Jean-Claude Mourlevat a choisi une narration à plusieurs voix. Chaque chapitre est raconté par un personnage de l'histoire : les enfants, les parents mais également toutes les personnes que les enfants vont rencontrer. Cela crée une dynamique très intéressante. Les personnes rencontrées viennent de milieux sociaux très différents : il y a l'assistante sociale, le routier, le gendarme... les niveaux de langage et les points de vue différent ainsi d'un chapitre à un autre.

J'ai énormément apprécié cette lecture. Je connaissais déjà l'histoire car l'année dernière, la maîtresse de CM2 de l'école de mon fils avait adapté ce roman en pièce de théâtre. J'avais tellement aimé cette adaptation que je m'étais procuré le livre aussitôt après. 
Et j'ai bien fait ! J'ai tremblé avec les enfants, j'ai ri, j'ai été touchée comme les différents intervenants de l'histoire.

C'est donc une lecture rafraichissante, très bien enrichie par Jean-Claude Mourlevat que je conseille à tout le monde !

J'ai lu ce roman dans le cadre du célèbre challenge organisé par Calypso :








mercredi 29 août 2012

Groënland Manhattan de Chloé CRUCHAUDET

Ma première chronique de BD : héhé, je suis contente !
Je ne suis amatrice de BD que depuis peu. Avant, je n'étais pas spécialement attirée et puis surtout, je n'y connaissais rien.  Et puis, il y a eu la découverte de la blogosphère littéraire, l'inscription à la médiathèque de la ville et c'est maintenant un genre de lecture que j'apprécie de plus en plus.

Mes BD, je les choisis en général au feeling : une couverture qui m'attire, un graphisme qui me fait de l’œil et hop j'embarque ! J'ai remarqué qu'une bibliothécaire de ma médiathèque avait les mêmes goûts que moi alors quand je vois que c'est un coup de cœur pour elle, je n'hésite pas !
Ce fut le cas pour cette BD et encore une fois, ça n'a pas manqué : je l'ai vraiment apprécié.



L'histoire se passe à la fin du XIXème siècle. Robert Peary est un explorateur américain qui rêve d'être le premier à planter le drapeau américain au Pôle Nord. Pour cela, il se fait aider par le peuple esquimau. Il connaît donc assez bien ce peuple.
A chaque retour de voyage, il a l'habitude de ramener quelques météorites, histoire de justifier ses voyages et de recevoir des financements. Pressentant que le Muséum allait commencer à se lasser de ces cailloux, il décide de ramener à New York cinq esquimaux dont Minik. Voilà de quoi intéresser le peuple américain !

Nous suivons donc le destin de Minik, pauvre petit esquimau débarquant aux États-Unis et devant s'intégrer à ce peuple si différent du sien.

L'histoire est vraiment triste et touchante, surtout lorsqu'on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie. Chloé Cruchaudet, dont c'est la première BD, a effectué un grand travail de documentation. J'ai franchement été émue à plusieurs reprises.
Quant aux graphismes, ils sont sublimes, le choix des couleurs est toujours très judicieux et le coup de crayon est superbe. J'ai adoré ! Plusieurs fois, en tournant les pages, je me suis entendue m'exclamer : "waouh !" tellement c'était beau... (les dessins sur New York notamment)
Et, autre chose à signaler qui m'a beaucoup plu. En fin de BD, un petit bonus. Un dossier documentaire avec photos d'époque, bibliographie et liens internet  et ça, moi j'adore !! 

Inutile donc d'en dire davantage : cette BD est tout simplement magnifique. Il faut la découvrir !

Pour moi, c'est clair, je suivrai dorénavant la carrière de Chloé Cruchaudet.

Et en cadeau pour vous, quelques petites planches : 

 


vendredi 24 août 2012

Les lieux sombres de Gillian FLYNN

Alors qu'en ce moment sur la blogosphère fleurissent de nombreux avis (enthousiastes visiblement) sur le dernier-né de Gillian FLYNN, et bien moi, j'ai décidé de faire autrement et de lire son deuxième-né Les lieux sombres.
 En fait, c'était juste pour savoir si ça valait le coup d'acheter ensuite Les apparences ;-)
Alors, je ne vais pas faire durer le suspense : oui, je peux courir m'acheter Les apparences ! Parce que vraiment, il va falloir que je lise tous les romans de Gillian FLYNN.
J'ai adoré adoré adoré !
En fait, lorsque j'ai commencé cette lecture, je ne savais absolument rien de l'histoire, j'avais lu moult avis élogieux (en diagonale) et je savais simplement que le suspense était haletant, l'intrigue très bien ficelée.
Je ne m'étendrai donc pas longuement sur l'histoire car franchement, pour les thrillers, moins on en sait, plus on apprécie la lecture. Mais comme vous devez absolument lire ce livre, je vous raconte un peu :
Les lieux sombres, c'est l'histoire d'un drame familial, le drame vécu par Libby Day. Celle-ci n'a que 7 ans lorsqu'elle survit au massacre de sa famille. Son frère, alors âgé de 15 ans, a en effet assassiné sa mère et ses deux sœurs dans des circonstances pour le moins morbides. Libby Day reste donc la seule rescapée et doit apprendre à se construire seule. 
A 31 ans, Libby vivote tant bien que mal lorsqu'elle est sollicitée par une association passionnée par l'affaire. Selon elle, il y a de grandes incohérences dans cette histoire et Libby est la seule personne qui puisse faire la lumière sur plusieurs points obscurs. Là voilà donc embauchée par cette association pour assouvir leur curiosité. Elle qui jusqu'à présent avait réussi à faire l'autruche va devoir affronter ses vieux démons du passé... 

Dans les lieux sombres, Gillian FLYNN nous offre une double lecture. Tantôt nous suivons Libby qui tente de recoller les morceaux de cette histoire, tantôt nous nous retrouvons en janvier 1985 à l'époque du massacre et nous suivons alors la famille Day.
  Et le fait de passer d'un tableau à un autre est terriblement addictif. On jongle entre ces deux époques, on va de rebondissements en rebondissements mais toujours avec des éléments manquants qui nous empêchent de découvrir le dénouement. Et c'est bon ! Tellement bon que j'ai réussi à faire traîner cette lecture sur plusieurs jours. J'avais besoin de rester dans cette ambiance, de repenser à tous ces nouveaux éléments, d'essayer de les recouper... C'était vraiment chouette ! Et puis, je me suis aussi prise d'amour pour cette famille à qui la vie n'a pas souri. Mais pas simplement la famille, tous les personnages du livre m'ont plu. Gillian Flynn excelle à créer des personnages au caractère trempé. Quel talent ! 
Et pour ce qui est du côté glauque, trash, ingrédient indispensable pour tout bon thriller, et bien là aussi, nous sommes servis. J'ai frémi, tremblé, j'ai eu froid dans le dos à la lecture de certains passages... Terrible !!!

Donc voilà, vous l'avez compris, ce livre est tout simplement génial ! Et puis, vous l'avez compris aussi, je vais devoir lire Les Apparences ^^

dimanche 19 août 2012

Fugue d'Anne Delaflotte Medhevi

Quelle magnifique couverture, n'est-ce-pas ?
C'est elle qui m'a décidé à choisir ce roman ainsi que la mention "coup de cœur" de ma bibliothécaire. Et j'aime bien ces petits hasards : choisir un livre qui fait envie sur l'instant et le lire aussitôt alors que d'autres livres attendent depuis si longtemps d'être ouverts et que je me languis de trouver le temps de les découvrir enfin.
J'ai donc commencé Fugue de manière très neutre en sachant simplement qu'il avait reçu des échos plutôt positifs et qu'il était question de musique et d'une femme qui devient muette après la fugue de sa fille. 

Clothilde est une jeune femme trentenaire qui mène une vie paisible en Bourgogne. Elle a quatre jeunes enfants, un mari pilote de ligne et une belle maison. Sa vie est rythmée par sa jeune tribu et son amour de la musique. Ses deux derniers enfants s'apprêtant à être scolarisés, elle a décidé de se concentrer davantage sur elle. Elle aimerait travailler sans savoir vraiment quoi faire. Un malheureux événement-la disparition de sa fille- va faire tout basculer.
Suite à ce choc, Clothilde perd en effet la voix. L'équilibre qu'elle avait jusque là réussi à créer dans sa famille s'en trouve bouleversé. Clothilde, pourtant, s’accommode très bien de cette absence de voix. Elle commence une longue rééducation avec une phoniatre ainsi qu'un travail sur soi. Elle apprend à se centrer sur elle, chose qu'elle avait depuis si longtemps négligé. 
Pour sa famille, les choses ne sont pas si simples... Son entourage s'impatiente du manque de progrès de Clothilde, pourtant elle progresse mais différemment !


Ce livre est un beau roman, agréable à lire. J'ai aimé suivre l'évolution de Clothilde qui cherche à s'épanouir seule et non plus grâce à ses enfants et son mari. Il y a pourtant plusieurs aspects du livre qui ne m'ont pas convaincue. C'est un livre que j'ai trouvé lisse, les obstacles n'en étant finalement pas. Et j'ai également été déçue de ne pas être davantage transportée par l'amour que porte notre héroïne à la musique. 
C'est donc un bilan en demi-teinte.

mercredi 15 août 2012

Comme des larmes sous la pluie de Véronique Biefnot

L'histoire :
Ecrivain à succès, Simon Bersic n'en est pas moins fragile et malheureux : il ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme.
Et si, avec Naëlle, la vie lui offrait une seconde chance?
Rien ne le prédisposait à croiser cette beauté magnétique, l'alchimie et la magie opèrent néanmoins, mais dès qu'il croit la saisir, la mystérieuse inconnue lui échappe. Lorsque les amants se retrouvent au cœur d'un sordide fait divers qui secoue la Belgique, et devrait les séparer, Simon refuse l'inéluctable et affronte l'insupportable.

Alors ?
Un thriller amoureux, l'idée ne pouvait que me séduire et m'attirer et lorsqu'il plaît à Nelfe, c'est encore mieux ! Ni une, ni deux, dès que ce livre a croisé mon chemin, j'ai sauté sur l'occasion.
J'étais cependant quelque peu frileuse lorsque je l'ai commencé car j'enchaînais là mon troisième thriller de la quinzaine et pour moi, trop de thrillers tue parfois le thriller. 
J'ai été vite rassurée car c'est un thriller qui comme le dit Nelfe "sort des sentiers battus" et je suis bien rentrée dans l'histoire.

Ici, il est question de Simon, un jeune quarantenaire, veuf avec un ado à la maison. Il réalise une très belle carrière d'écrivain mais peine sur son dernier roman. On découvre également Naëlle, une belle et mystérieuse jeune femme. Elle travaille dans un magasin de tissus où Céline, architecte d'intérieur et amie très proche de Simon, se fournit. 
Naëlle et Simon finissent donc par se rencontrer, Simon est fasciné et obnubilé par Naëlle qui dégage tellement de mystères. Tout devait aller pour le mieux mais comme ce n'est pas qu'une simple histoire d'amour, les choses se corsent et tournent au cauchemar.  Je n'en dis pas plus !
Après avoir été rassurée en début de lecture, et bien, peu à peu, le charme a commencé à se rompre. Le mélange des genres m'a finalement déçue. J'aurai parfois aimé avoir affaire à une histoire d'amour plus compliquée ou alors un thriller et que l'auteur approfondisse alors le côté noir du livre. Et maintenant que j'ai refermé mon livre il y a plusieurs jours, mon avis devient de plus en plus mitigé.
J'ai trouvé que Véronique Biefnot cède un peu à la facilité et tombe dans les clichés : la belle femme timide, l'écrivain à succès, la meilleure copine qui forme le couple idéal avec son mari qui est, lui aussi, beau comme un dieu. Au bout d'un moment, ça m'a agacé.  
Le dénouement du livre ne m'a pas davantage convaincue, les révélations tombant comme un cheveu sur la soupe et la fin étant trop idéale...

Je trouve mon billet quelque peu sévère, car en refermant mon livre, j'étais tout de même contente de ma lecture mais avec le recul, il m'en reste une image bien plus fade. Dommage !

dimanche 12 août 2012

Sorry de Zoran DRVENKAR

L'histoire :
Berlin. Tamara, Frauke, Kris et Wolf se sont connus au lycée. Dix ans plus tard, après une succession de petits boulots, de drames personnels, de défaites diverses et de blessures secrètes, c’est sans trop d’illusions qu’ils abordent la trentaine. Tout va néanmoins changer très vite à partir du jour où ils ont l’idée de créer ensemble une agence nommée Sorry, dont l’objet est de s’excuser à la place des autres. Très vite le succès est au rendez-vous.
Tout va donc pour le mieux jusqu’au jour où sous un prétexte fallacieux un mystérieux interlocuteur les envoie dans un appartement berlinois, où les attend une femme torturée à mort. L’assassin a besoin de Sorry afin de soulager sa conscience et d’obtenir l’absolution pour les horribles souffrances qu’il inflige.
C’est le début d’une longue descente aux enfers pour les quatre amis. Pris dans un piège infernal et mortel, ils n’auront d’autre solution que de découvrir au plus vite l’identité et les mobiles de ce mystérieux tueur qui les manipule et semble parfaitement les connaître.

Alors ?
Depuis sa sortie, j'étais très impatiente de lire ce thriller dont l'histoire me semblait originale. L'idée de créer une entreprise pour s'excuser à la place des autres est plus qu'intéressante et le fait que ça dérape dans l'horreur avait tout me plaire. Ajoutons à ce livre qu'il est paru aux Editions Sonatine, et voilà l'envie de le lire qui me démangeait méchamment.
Maintenant, c'est chose faite et je ne suis pas déçue !
Dès les premières pages, la tension monte. La première partie est consacrée aux quatre amis qui montent leur affaire et connaissent une rapide notoriété. On apprend à les connaître, on découvre leur histoire personnelle, leur personnalité. J'ai trouvé cette première partie un peu lente car j'avais hâte d'entrer dans le feu de l'action. Donc je tournais les pages, impatiente et un peu stressée à la fois. Avec le recul, j'apprécie maintenant cette "lenteur" qui m'a mis l'eau à la bouche !

Bon, forcément, le cadavre finit par être découvert et là, pfiou, c'est l'escalade ou la descente comme vous préférez ! En tout cas, nos quatre amis sont vraiment dans le pétrin. Zoran Drvenkar approfondit alors le côté psychologique de ses personnages en décrivant les réactions de chacun face à ce gros problème et là, hum, c'est terriblement bon ! Vraiment, j'aime ces romans où la personnalité des protagonistes est fouillée et approfondie. Je me suis attachée à chacun des personnages et j'ai aimé partager leur épreuve.

En ce qui concernent l'intrigue et le dénouement, je les avais assez vite compris mais, malgré tout, la construction du roman a réussi à me maintenir le doute. En effet, Zoran (on va l'appeler par son prénom, je fais un léger blocage sur son nom de famille) donc Zoran nous promène au fil des chapitres. Il passe avec brio d'un personnage à un autre. Des chapitres s'adressent à un certain "Toi", parlent d'un "Avant" et d'un "Après" et j'ai mis du temps à comprendre qui était le "toi", qui était le "je". J'ai donc dû réfléchir, recouper les infos, j'ai angoissé sur l'événement qui allait se produire et qui expliquerait "l'après". 

Bref, vous l'aurez compris, c'est un thriller qui sait tenir son lecteur et qui crée un véritable suspense. Un thriller qui vaut VRAIMENT le coup !

mardi 7 août 2012

Bon rétablissement de Marie-Sabine Roger

J'ai été attirée par la couverture de ce livre, quelques avis positifs m'ont ensuite titillée et finalement, c'est la chronique de Gérard Collard qui a achevé de me convaincre : il fallait le lire... et vite !
Et, en effet, il avait raison : c'est un livre qu'il faut lire !

J'avais pourtant quelques appréhensions car j'ai déjà été échaudée par certains livres qu'on qualifiait de drôle et qui m'ont laissée de marbre. 
Mais ici, la mayonnaise a pris, j'ai passé un excellent moment de lecture. J'ai trouvé Bon rétablissement frais, léger et profond à la fois (si si c'est possible !)



Jean-Pierre, 67 ans, veuf sans enfant, se retrouve à l’hôpital, plâtré avec un fracture du bassin. Ce sont des choses qui arrivent mais ici, l'originalité réside dans le fait que Jean-Pierre ne se souvient absolument pas des circonstances de l'accident. Il a en effet été repêché dans la Seine en pleine nuit. Aucun souvenir, beaucoup de questionnements. Une enquête est d'ailleurs en cours pour avoir le fin mot de l'histoire.

Cette hospitalisation de Jean-Pierre va être l'occasion pour lui de commencer à écrire ses mémoires mais également de rencontrer différents personnages hauts en couleur : l'inspecteur qui mène plus que consciencieusement l'enquête sur l'accident, une jeune fille de 14 ans hospitalisée pour une mystérieuse raison et qui vient squatter la chambre de Jean-Pierre ainsi que le personnel médical. J'ai adoré ces différentes personnalités et leur relation à Jean-Pierre.

Un autre aspect du livre qui m'a beaucoup plu, c'est la description de la vie à l'hôpital, des habitudes de fonctionnement qui gâchent le quotidien des patients. Cette "dénonciation" est faite avec beaucoup d'humour, j'ai franchement adoré ! 

Donc voilà, pour conclure, je ne vous dirai qu'une seule chose : lisez-le !  C'est quand même énorme qu'un livre dont l'intrigue se passe à l'hôpital puisse faire autant de bien.




Et parce qu'il en parle très bien, voilà la chronique de Gérard Collard :
la chronique de Gérard

vendredi 3 août 2012

Challenge Livra'deux Pal addict II : le retour !

Et voilà, à peine terminé mon premier challenge que le voilà à nouveau reconduit. Et c'est une très bonne nouvelle !
J'ai beaucoup aimé la première session qui m'a fait ouvrir et apprécier des livres qui me tentaient de moins en moins.


Je repars donc pour une nouvelle session avec une nouvelle binôme : Lisalor.
Qui dit changement de binôme dit changement de style de lecture. Avec Lisalor, je sentais bien que je devrais choisir des thrillers ... et je ne me suis pas trompée !

J'ai donc le choix entre
- Mapuche de Caryl Ferey, un titre que nous avons en commun dans nos PAL et que je lui ai aussi proposé (les grands esprits héhé).
- Avant d'aller dormir de Steve Watson, qu'elle a beaucoup aimé.
et Les lieux sombres de Gillian Flynn qui est "super chouette".


 


Je lirai donc Avant d'aller dormir, celui qui me tente le moins à vrai dire mais si je ne saute pas sur l'occasion, je ne sais pas quand je me déciderai à le lire. Au moins, je ne suis pas à l'abri d'une bonne surprise :-)





Pour finir, je vous renvoie vers Lisalor pour savoir ce qu'elle a choisi.






Au fait, j'oubliais : les règles du challenge se trouve ici :  le principe !




mercredi 1 août 2012

Accroche-toi Anna ! d'Isabel Wolff

Je ne suis pas une adepte de Chick-lit, je n'en ai qu'une très pauvre expérience. Et ce livre traînait chez moi depuis fort longtemps... Aussi ai-je profité de mes vacances pour le commencer. Et je crois que j'ai choisi le moment idéal pour le faire car, contre toute attente, j'ai beaucoup aimé. Ce fut une très bonne surprise.
Certes, ce n'est pas de la grande littérature mais ce livre a eu le mérite de se lire très facilement et de me faire passer un très bon moment de lecture. Que demander de plus ?

Anna est une jeune femme trentenaire qui élève seule sa fille de trois ans, le papa ayant pris peur au moment de l'annonce de sa grossesse et ayant fui à l'autre bout du monde. Anna se débrouille donc tant bien que mal. Sa grossesse a coïncidé avec sa décision de changer de vie. Après avoir travaillé à la City pendant plusieurs années, elle a choisi de se reconvertir et d'entreprendre des études en architecture paysagiste. Elle voue en effet une passion pour les plantes, les jardins qui lui a été transmise par sa mère, aujourd'hui décédée.  
Nous suivons donc la vie d'Anna, ses déboires avec le papa de sa fille, sa propre famille, sa nouvelle histoire d'amour ainsi que sa vie professionnelle en tant qu'architecte des jardins. C'est d'ailleurs cet aspect qui m'a beaucoup plu. J'ai adoré lire les descriptions des jardins à qui elle redonnait une nouvelle jeunesse. Ce qui est très fort pour quelqu'un comme moi qui n'a absolument pas la main verte ! J'ai eu envie de fleurs, d'enfiler gants et sécateurs pour tailler des buissons, constuire des petits murets, installer des fontaines, choisir des salons de jardins. Je n'aurai jamais imaginé avoir ce genre d'envies... Bravo Mme Wolff !
Sinon, en ce qui concerne l'intrigue amoureuse, rien de transcendant, on voit les choses venir mais bon, ce n'est pas bien grave ! Je ne recherchais rien de particulier avec ce livre, donc, pour moi, il a largement rempli le contrat.
Et je suis contente car, après avoir lu quelques critiques, il semblerait que ce roman ne soit pas le meilleur d'Isabel Wolff. Je renouvellerai donc certainement l'expérience ... l'été prochain !