mercredi 27 février 2013

Le temps de rêver est bien court de Bertrand LONGUESPE



Ce roman m'a généreusement été offert par les éditions Thierry Marchaisse dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. Et je les remercie très vivement.
Avant cette opération, je ne connaissais pas du tout ce titre. La couverture m'a attirée, je l'ai trouvée magnifique. Tout de suite, le sujet m'a grandement intéressée.
La guerre d'Algérie ! J'ai dans ma famille quelques membres qui y ont participé mais il plane un mystère autour de cet épisode. Un tabou, personne n'en parle... Et moi j'ai envie de savoir !
Alors, j'ai pensé que ce livre serait pour moi l'occasion d'en savoir plus, de m'immiscer dans cette atmosphère. Je voulais assouvir ma curiosité.

Bon, c'est terrible, c'est pleine d'enthousiasme que je me suis lancée dans cette lecture mais celui-ci est tombé tout de suite. Je n'ai pas du tout été prise dans l'histoire. Je n'ai pas réussi. J'ai ensuite lu quelques critiques et je me suis rendu compte qu'elles sont très bonnes. Ce roman est de qualité (je n'en doute pas) mais moi, je n'y arrive pas et j'en suis vraiment désolée. J'ai l'impression de passer à côté de quelque chose mais bon...

Edgar Grion est un militaire breton qui s'engage dans le conflit algérien. C'est un engagement qui n'est pas vraiment mûri, Edgar cherchant surtout, par son engagement, à provoquer son père. Ce dernier est en effet un communiste luttant pour l'indépendance de la Bretagne.
Edgar va donc arriver en Algérie, sans bien savoir à quoi s'attendre. Très vite, il s'intéresse à ce peuple algérien, lie des contacts et se trouve confronté à de sérieux cas de conscience. Comment obéir aux ordres qu'il reçoit de l'armée sans perdre ses convictions ?

C'est vraiment un sujet intéressant et je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. 
Je garde précieusement ce livre, peut-être qu'un jour viendra le moment où je serai prête pour cette lecture.


Encore merci  aux éditions Thierry Marchaisse et à Babélio.

dimanche 17 février 2013

Jusqu'à ce que la mort nous unisse de Karine GIEBEL



C'est avec Karine Giebel que Stephie a choisi de faire ressusciter le challenge de Pimprenelle "Découvrons un auteur".
Et c'était une très bonne idée ! J'avais adoré suivre ce challenge et j'avais envie de découvrir Karine Giebel depuis fort longtemps. Pourtant, j'avais quelques appréhensions tenaces, peur que ce soit trop noir ou sanglant. Appréhensions incompréhensibles d'ailleurs car, en général, j'aime bien le sanguinolent !
Bref, à l'annonce de ce challenge, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion et j'ai choisi de lire Jusqu'à ce que la mort nous unisse.

Dès les premières pages, j'ai été surprise car je ne m'attendais pas du tout à ce style. J'imaginais des scènes de torture, du sang, un suspense haletant. Et en fait, j'ai atterri à Colmars, petit village de haute montagne. J'ai découvert Servane, une jeune femme tout juste engagée dans la gendarmerie ainsi que Vincent, un guide de haute montagne, au sombre passé. 
Très vite, ces deux vont apprendre à se connaître et à s'apprécier. Servane apprend à "regarder la montagne" avec Vincent.
Malheureusement, Vincent va bientôt perdre son meilleur ami, Pierre qui travaillait au Parc. Il s'agirait d'une chute accidentelle. Vincent n'y croit pas ! Pierre et lui connaissent la montagne comme leur poche, il n'y avait pas de danger à l'endroit où il était. Pour lui, il y a autre chose. Aussi, aidé de Servane, Vincent entreprend de mener sa propre enquête. Il sera d'ailleurs aidé par de mystérieuses lettres anonymes... Mais chut, je trouve que j'en ai assez dit !

Ah la la, j'ai franchement adoré ce roman. J'ai aimé la montagne, l'amour que Vincent lui porte. Les personnages sont très attachants et les pages se tournent toutes seules.
C'est un excellent thriller que je conseille vivement.
Pas de scènes atroces comme je les imaginais mais une belle écriture, une belle randonnée en montagne et des personnages très bien cernés.

Bon, c'est vrai qu'en creusant, je lui trouverais bien des défauts à ce thriller mais là, mon livre tout juste refermé, j'ai pas envie de creuser. J'ai passé un très bon moment de lecture, j'ai découvert un auteur qui me plaît beaucoup alors je suis très contente !


C'était donc ma participation au challenge de Stephie.


mercredi 6 février 2013

La dame en blanc de Wilkie COLLINS


Un classique !
Ah la la, ça faisait un grand nombre d'années que je ne m'étais plus plongée dans la littérature classique. Et ma foi, ce fut des retrouvailles plutôt réussies.

Ce livre n'aurait eu aucune raison de se retrouver sur ma table de chevet si Stellade n'avait pas lu le treizième conte... Et oui ! car en lisant le treizième conte, Stellade a eu envie de lire la dame en blanc. Ne me demandez pas pourquoi, je ne l'ai pas lu ! (Je parle du treizième conte, évidemment !) Mais apparemment, quand on a aimé le treizième conte, on a envie de lire la dame en blanc. Et comme j'ai envie de lire le treizième conte depuis un certain temps, et bien j'ai décidé de lire la dame en blanc. Logique, non ?

Bref, me voilà lancée dans la lecture de ce classique dont je ne connaissais absolument rien. La seule info que j'ai eue (et qui a déclenché mon envie de le lire) était que ce roman était considéré comme le premier "roman  policier". 
Voilà un roman qui, pour moi, promettait d'être original. Ecrire une histoire à suspense à cette époque, ça me semble sympa !
Deuxième originalité, c'est la construction de ce roman. Il s'agit en effet d'un roman polyphonique, les narrateurs étant les personnages ayant participé aux événements.

Walter Hartright est le premier narrateur de cette terrible histoire.
La veille de son départ pour Limmeridge House où il s'apprête à enseigner le dessin à deux jeunes filles, ce professeur de dessin rencontre une étrange dame, toute de blanc vêtue. Cette dame, très perturbée, craignant pour sa vie, lui confie toutefois qu'elle a connu une Mme Fairlie à Limmeridge House. Ce petit épisode nocturne le marque énormément. Aussi, le lendemain, se confie-t-il à Miss Halcombe, une de ses nouvelles élèves. Cette dernière est la fille de Mme Fairlie mais ne sait pas du tout qui est cette dame en blanc. Elle s'empare alors de l'histoire avec enthousiasme et cherche à découvrir l'identité de cette femme.
Walter Hartright, quant à lui, oublie vite cet épisode troublant. En venant à Limmeridge House, celui-ci va découvrir l'amour en la personne de Miss Fairlie, la soeur de Miss Halcombe. Malheureusement, cet amour est impossible, Miss Fairlie étant promise à sir Percival Glyde.
Le mariage a lieu très rapidement et Walter Hartright s'exile.

Ce mariage n'est pas très heureux.  Forcément ! vu que Miss Fairlie, elle aussi, est tombée sous le charme de Walter Hartright et ne pourra jamais plus aimer quelqu'un d'autre! (hum *soupirs*) De plus, nous découvrons bien vite que sir Glyde est un odieux personnage et qu'il avait d'épouvantables desseins en épousant Miss Fairlie.
 Et oui, car une terrible machination se met en place... ah la la, oui, vraiment, terrible !! Mais je ne vous la dis pas, bien sûr !

J'ai trouvé ce roman vraiment très bien. J'ai aimé me trouver dans l'ambiance victorienne, m'imprégner de ce style langagier si particulier. J'ai aimé les personnages, me suis beaucoup attaché à eux, les ai trouvés très bien décrits. J'ai aussi aimé l'intrigue, même si j'ai deviné énormément de choses...
C'était donc une chouette lecture qui aurait dû m'échapper si Stellade... (enfin ça je vous l'ai déjà expliqué^^) 
Juste, un petit bémol, c'est qu'il était looooong ! 



C'était donc une lecture commune avec Stellade et plein d'acolytes (je mettrai des liens quand j'aurai le temps, hum, si un jour j'ai le temps...) 
Mais cette lecture peut également rentrer dans le cadre du challenge de Stephie !



samedi 2 février 2013

La nature




J'adore !

J'ai d'abord adoré les yeux exorbités de mon bébélinou qui ne comprenait pas d'où venaient ces bruits...

Maintenant, j'adore ses éclats de rire et ses yeux qui pétillent quand il entend les différents sons de cet album : la rivière, la chouette, la pluie, la grenouille, la chouette et la mer. 

J'adore quand il rampe avec enthousiasme vers ce livre et tourne les pages, soulève délicatement le petit volet qui cache les piles, referme le livre, le réouvre, le referme...

J'adore quand il se tourne vers nous pour qu'on partage ensemble ce moment.

J'adore quand il prend mon doigt pour appuyer sur la pastille sonore, il n'y arrive pas encore le ti'père... 

Hum, j'adore ... J'adore que des livres extras existent pour les bébés !

Et franchement, je conseille cette petite collection : "Mes petits imagiers sonores" !
 Une entrée dans le bonheur de la lecture !!