jeudi 23 avril 2015

Amours de Léonor de Recondo






Quel beau livre !
Sincèrement, je n'attendais pas grand chose de ce roman peut-être le titre me rebutait-il un peu. Amours, ça fait un peu romance à l'eau de rose je trouve...
Mais bon titillée par des avis positifs, j'ai quand même essayé et j'ai bien fait !
Ce livre a frôlé le coup de cœur, le tournant que prend le livre à mi-chemin m'a soufflée et c'est en apnée que j'ai terminé ce livre. Un peu déçue par la fin mais ça ne gâche en rien l'impression plus que positive que j'ai de ce livre.

On se retrouve au tout début XXème siècle, dans une petite maison bourgeoise. Victoire est mariée depuis quelques années à Anselme, le notaire du village. Une vie très confortable mais terriblement ennuyeuse. Une vie de convenances, d'apparences mais sans surprise ni joie de vivre.
Ce couple Victoire/Anselme est en effet, comme bien souvent à l'époque, issu d'un mariage arrangé, la mère de Victoire ayant répondu à une annonce dans le chasseur français. Victoire est alors une jeune fille et l'idée de se marier la rend folle de joie mais très vite cette excitation retombe comme un soufflé. Non seulement Victoire ne s'épanouit pas avec Anselme mais elle ne se retrouve pas dans ce rôle de femme de notable.
Et puis viendra l'aventure qui va bouleverser sa vie.
Et là, je n'ai vraiment pas envie d'en parler car j'ai adoré la découverte. D'ailleurs, ne lisez pas la 4ème de couverture car elle en dévoile trop à mon sens.

Ce livre, je n'en ai fait qu'une bouchée et j'ai passé un excellent moment en sa compagnie. Pour moi, il aurait pu être plus long. J'ai un peu l'impression d'un potentiel non exploité, j'aurai aimé en savoir plus mais tout cela n'est pas bien grave, c'est un très beau roman qui me donne envie de découvrir les autres romans de l'auteure.

C'était mon livre romance pour le challenge  Un mois = une consigne.



 



dimanche 19 avril 2015

La pierre et le sabre d'Eiji YOSHIKAWA






Takezo est un jeune homme plein de fougue. A 17 ans, son ami Matahachi et lui ont décidé de participer à la bataille de Sekigahara afin de se faire remarquer et devenir ensuite samouraï.
Malheureusement, cela ne se passe comme prévu et Matahachi et Takezo sont obligés de fuir. Or, fuir est une faute grave pour un guerrier japonais. Après avoir trouvé refuge auprès d'Oko, une femme aubergiste, leurs chemins vont se séparer.

Takezo décide de retourner au village. Là, il se fait attraper et emprisonner pendant trois longues années, dans un château avec pour compagnon un livre relatant l'art de la guerre. 
En sortant de cette prison, Takezo prend un nouveau nom : Miyamoto Musashi et se promet de devenir un nouvel homme. Il suivra la voie du sabre avec le plus grand sérieux pour devenir enfin un être humain.
Commence alors pour lui un long exil, un long chemin fait de duels, de rencontres originales lui permettant de grandir et de se conforter dans sa vocation de samouraï.

Pas évident de chroniquer un tel roman ! 850 pages dans le Japon féodal, c'est quelque chose !
La pierre et le sabre est avant tout un roman d'apprentissage, l'histoire romancée du célèbre Miyamoto Musashi qui passera sa vie à chercher l'excellence dans l'art du sabre.
J'ai adoré le suivre dans sa quête de l'épanouissement personnel, dans son sacrifice à la voie du sabre. C'est un thème qui me fascine à chaque fois.



Autour de lui gravitent quantité de personnages car Musashi est un homme qui ne laisse pas indifférent. Plusieurs rencontres guideront Musashi à commencer par celle du moine Takuan qui l'orientera vers la voie du sabre, personnage qui m'a beaucoup plu. 
Et puis, beaucoup de personnes poursuivent Musashi. Il y a tout d'abord les samouraïs de l'école Yoshioka, école très réputée que Musashi défie à plusieurs reprises avec succès.
Otsu, une charmante jeune fille, amie d'enfance qui est tombée follement amoureuse de lui et passera de longues années à le chercher.
Et puis enfin, l'horrible mère de Matahachi et son oncle qui lui vouent une haine sans bornes et traversent le Japon à sa suite, pour venger l'honneur de sa famille. Ces passages m'ont beaucoup amusée.
Tout cela est passionnant et c'est avec un plaisir non feint que j'ai ouvert ce livre jour après jour.
J'ai vécu au Japon pendant plusieurs semaines, je me suis imprégnée de cette ambiance si particulière et c'était fort agréable.

Toutefois, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer cette lecture à celle du clan des otori, qui m'avait tellement emportée il y a quelques années. Et force est de reconnaître que la pierre et le sabre n'est pas arrivé à la hauteur de cette saga.
En premier lieu, le nombre de pages a un côté plombant. 
Et puis, surtout, j'ai trouvé que l'écriture manquait également de douceur et de poésie alors qu'habituellement c'est ce que j'apprécie particulièrement dans l'écriture japonaise. Il m'a manqué un peu de profondeur à ce roman. Aussi, je ne suis pas mécontente de l'avoir enfin terminé et doute de poursuivre avec le second tome tout aussi long.

C'était donc le titre choisi par Nelfe pour notre déstockage de PAL.
Un grand merci à ma chère copinaute qui s'inquiète pour le poids de ma PAL mais j'aimerais quand même la rassurer et lui dire que mes autres pavés peuvent rester dormir sur mes étagères  pour un long moment voire pour TOUJOURS !


jeudi 16 avril 2015

Mosaïques autour du monde de chez Usborne



Vu l'engouement de mes nains pour les autocollants d'Usborne, j'ai cédé à la tentation et voilà ce nouvel ouvrage à la maison !

Dans ce livre d'autocollants, il s'agit ici  de décorer des planches représentant différentes scènes du monde : jungle, paysage désertique, Venise ou encore la Chine. C'est un beau voyage qui nous est offert.
Pour le décorer, rien de plus simple ! Il suffit de coller les autocollants de forme géométrique de différentes couleurs.
C'est une sacrée activité de patience car pour venir à bout de ce livre, pas moins de 4000 autocollants sont nécessaires.
Mais franchement, le résultat est superbe, très coloré.
Fiston nous a abandonné très souvent et s'est réfugié dans sa chambre de longues heures pour faire son livre d'autocollants et visiblement, ça lui procure un grand plaisir. On retrouve ensuite un petit bonhomme tout zen et fier de lui.

Alors, juste merci les éditions Usborne.
Si ce genre de livres n'existait pas, il faudrait l'inventer ;)



mardi 14 avril 2015

Un océan d'amour de LUPANO et PANACCIONE


Un océan d'amour, c'est d'abord un bel objet.
Une BD en forme de boite de sardine, quelle belle promesse : je ne pouvais que craquer !

Un océan d'amour, c'est une belle histoire racontée sans aucune parole. Un parti-pris osé mais complètement réussi. Les images sont si parlantes qu'on ne ressent aucune frustration à la lecture.
Le graphisme est sublime, très expressif et m'a ravie, page après page.
On comprend tout de suite l'amour qui lie Monsieur et Madame. Un amour, construit depuis de longues années, à peine entaché par le quotidien.
Madame, petite bigoudène au caractère bien trempé, est profondément attachée à son petit mari. Chaque jour, elle lui prépare son petit-déjeuner et son panier pique-nique (avec la fameuse boite de sardines ) avant qu'il ne parte pêcher en mer.
Aussi, lorsque, ce jour-là, il ne revient pas, Madame ne se laisse pas envahir par le chagrin et part à la recherche de son mari.
Celui-ci, en pleine mer, accumule galère sur galère. Après avoir été pris dans les filets d'un énorme chalutier, il dérive désormais dans l'océan seul avec ses boîtes de sardine et une mouette.

L'histoire est donc très chouette mais ce n'est pas tout.

Un océan d'amour est en effet un album engagé. Lupano et Panaccione dénoncent des choses qui ne vont pas chez nous. En premier lieu, forcément, l'usage aberrant que nous faisons de la mer, entre l'exploitation trop intensive des fonds marins, le dégazage des paquebots en pleine mer, la disparition des poissons. Mais également un clin d’œil à la malbouffe de notre société. Des thèmes auxquels je suis extrêmement sensible et que Lupano et Panaccione défendent merveilleusement bien. (Merci!)

Et puis, un océan d'amour, c'est enfin sourire puis éclater de rire. Je ne résiste d'ailleurs pas au plaisir d'insérer la quatrième de couverture car elle est pour moi révélatrice du ton donné dans cet album magnifique.

 


J'ai donc vécu un excellent moment en compagnie de cet océan d'amour que je vous conseille très chaudement.


Et puisque cette BD demande à être notée, je lui attribue la note de 18/20.



mercredi 1 avril 2015

Mes premiers autocollants de chez Usborne


Voici deux livres d'autocollants pour les tout-petits  !
                                                     
Petit fiston a adoré cette activité parce que "Moi fais ta auti à l'étole !"
On ne dira jamais assez l'intérêt de cette activité de motricité fine chez les petits de deux à trois ans : décoller l'autocollant, la recoller du bon côté, à l'endroit de préférence n'est pas forcément évident au début.



Dans ce premier ouvrage, les animaux familiers sont mis à l'honneur. Sur chaque double-page, une mise en scène est proposée : coller des animaux dans un zoo, puis dans un parc ou encore dans la jungle. C'était très sympa ! 
J'ai adoré voir mon petit s'inventer des histoires, comme pour l'aquarium où le diodon (poisson qui pique), "t'ès méchant !" s'est retrouvé seul sur un côté de la feuille alors que tous les autres poissons étaient agglutinés dans l'autre extrémité de la page car ils avaient "t'ès peur !"








Autre thème tout aussi amusant avec les voitures !
On y trouve toutes sortes de voitures : les voitures de formule 1 autour d'un circuit, les voitures subissant un énorme embouteillage, partant en voiture, dans un garage ou encore à la casse... Je n'imaginais pas autant de scènes possibles autour de ce thème et j'ai trouvé cela très riche.
Ouvrage donc très drôle et là encore, très propice à l'invention d'histoires grâce, notamment, à des bulles onomatopées ! 
Petit fiston a adoré renverser des voitures dans un ravin, faire klaxonner les conducteurs exaspérés dans l'embouteillage. 
Un bon moment passé avec ce livre.





Je ne peux donc que conseiller ces deux livres d'autocollants qui, à mon avis, ne feront pas long feu chez vous.