mardi 15 janvier 2013

L'ombre d'un homme de Bénédicte DES MAZERY



Et oui, pour la première fois dans la petite vie de ce blog, apparaît aujourd'hui un cœur qui clignote ! Un cœur amplement mérité selon moi car j'ai passé un merveilleux moment avec ce roman !
J'ai découvert L'ombre d'un homme grâce à Gérard Collard dont j'aime suivre les chroniques sur le site des déblogueurs. Son enthousiasme m'avait conquise et j'avais noté ce titre dans un petit coin de ma tête. Puis, quelque temps plus tard, Calypso proposait le mot OMBRE pour son challenge. Bien sûr, je n'ai pas pensé à ce titre, shame on me !
 Non, il a fallu que j'aille à la médiathèque et que je le voie mis en avant pour me dire : "Ah ben oui, je voulais le lire ce livre-là !" 
Et me voilà partie dans la lecture de ce court roman. Court roman mais ô combien fascinant ! 
J'ai commencé à lire à une heure avancée de la nuit, pensant me contenter de quelques pages pour sentir un peu l'ambiance et puis, je me suis surprise au bout de 5 pages à peine à me dire : "Mais mince, je n'ai déjà plus envie d'arrêter !"
Et ce fut comme ça pendant 155 pages, un bonheur d'ouvrir ce livre, de se plonger dans l'histoire, de se délecter de la belle écriture de Bénédicte des Mazery. Je n'ai pas le coeur artichaut, je me trouve souvent critique mais là, ce livre m'a littéralement happée !

Alors, de quoi est-il question ? 
C'est l'histoire d'Alfred. C'est un homme qui a toujours vécu à l'abri du besoin. Il possède un immeuble parisien et vit depuis sa plus tendre enfance dans l'appartement de ses parents. Alfred, malgré son aisance financière, n'a pourtant pas eu une vie très riche, il a toujours été rejeté par son père, a subi ses moqueries incessantes et n'a finalement rien construit dans sa vie.
Toutefois, depuis peu, il s'est attelé à une tâche difficile. Il s'est enfin décidé à trier les documents de son père et a découvert ainsi des informations très intéressantes. En effet, son père, notaire de son état, a été administrateur provisoire pendant l'occupation allemande.  Le tri de tous ces documents permet à Alfred de faire la lumière sur la seule histoire qui ait pu lui tenir à cœur dans sa pauvre vie toute sèche.
Et là, ça m'embête d'en raconter plus. J'occulte beaucoup de points, je le sais. Mais, franchement, c'est pas la peine d'en savoir plus, c'est un livre qu'on peut ouvrir les yeux fermés.

A noter aussi ! Le petit nombre de pages de ce roman... Jusqu'à présent, j'ai toujours eu du mal avec les nouvelles, les petits romans. J'arrive à peine à rentrer dans l'histoire que là voilà déjà terminée... à tel point que c'est un genre que j'avais tendance à éviter. Et bien, de plus en plus, j'ai l'occasion de découvrir de petites pépites dans ces courts romans. Et c'est le cas ici, Bénédicte des Mazery réussit en peu de pages à créer une ambiance envoutante, à nous remplir d'émotions.
Je finis cette lecture très émue et surtout ravie que tous les petits hasards de ma vie m'aient conduite jusqu'à elle.
Merci Gérard Collard, merci Calypso, merci la médiathèque !
Et maintenant, si grâce à moi, ce livre pouvait vous faire vibrer et bien, je serai encore plus heureuse !



Livre lu dans le cadre du challenge de Calypso !


3 commentaires:

  1. Réponses
    1. Ne jamais résister à la tentation, conseil d'amie ;)

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  2. J'en avais entendu parlé dans une chronique littéraire sur France Info. Depuis il est dans ma WL. C'est le genre de livre que j'affectionne.

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