Avec Surtensions, j'étais certaine de passer un bon moment de lecture. En
effet, après avoir lu Territoires il y a quelques mois, il me tardait
de retrouver la plume d'Olivier Norek. J'avais eu un énorme coup de cœur
pour ce roman et l'intuition que très vite Mr Norek deviendrait un de mes auteurs
chouchous. Et bien, force est de reconnaître que j'ai eu du flair.
Surtensions est donc le troisième roman d'Olivier Norek et met de nouveau en scène Victor Coste, capitaine à la criminelle du 93.
Ce dernier opère toujours avec ses collègues Johanna, Sam et Ronan. Ensemble, ils ressemblent d'ailleurs davantage à une famille, plus soudés que jamais.
Surtensions est donc le troisième roman d'Olivier Norek et met de nouveau en scène Victor Coste, capitaine à la criminelle du 93.
Ce dernier opère toujours avec ses collègues Johanna, Sam et Ronan. Ensemble, ils ressemblent d'ailleurs davantage à une famille, plus soudés que jamais.
Cette fois-ci pourtant, les enquêtes sur lesquelles ils travaillent vont vraiment les malmener.
Le roman commence avec deux histoires parallèles. Nous faisons d'abord la connaissance de Nano Mosconi. Il est incarcéré à la prison de Marveil, réputée pour la violence qui y règne. Nano, jeune braqueur inexpérimenté, ne parvient pas du tout à s'imposer dans ce monde qui n'est finalement pas le sien. Entourés de fous furieux, la prison ne lui réussit pas et cela inquiète sa sœur ainée qui est prête à tout pour le faire sortir de là.
Puis nous retrouvons Victor Coste et son équipe, confrontés à un kidnapping avec une demande de rançon. Cette affaire échoue lamentablement, provoquant pour Coste une très forte remise en question. Ce dernier flirte avec le burn-out depuis un moment et peine à se remotiver.
Pourtant, très vite, Victor Coste va devoir se ressaisir car les affaires s'emballent à la Crim'.
Le roman commence avec deux histoires parallèles. Nous faisons d'abord la connaissance de Nano Mosconi. Il est incarcéré à la prison de Marveil, réputée pour la violence qui y règne. Nano, jeune braqueur inexpérimenté, ne parvient pas du tout à s'imposer dans ce monde qui n'est finalement pas le sien. Entourés de fous furieux, la prison ne lui réussit pas et cela inquiète sa sœur ainée qui est prête à tout pour le faire sortir de là.
Puis nous retrouvons Victor Coste et son équipe, confrontés à un kidnapping avec une demande de rançon. Cette affaire échoue lamentablement, provoquant pour Coste une très forte remise en question. Ce dernier flirte avec le burn-out depuis un moment et peine à se remotiver.
Pourtant, très vite, Victor Coste va devoir se ressaisir car les affaires s'emballent à la Crim'.
En lisant Territoires il y a quelques mois, j'avais bien senti la patte Norek. Ici, avec Surtensions, cette sensation se confirme clairement.
Pour moi, l'écriture de Norek rime d'abord avec réalisme.
Nous sommes dans le 93 et on s'y croit vraiment. Le fait que Norek ait exercé comme lieutenant de police en Seine Saint Denis n'y est certainement pas pour rien.
La vie à la brigade est très bien décrite. A la Criminelle cohabitent les policiers passionnés, dévoués, cherchant simplement à exercer leur métier le plus humainement possible avec des collègues imbuvables aux dents longues, des supérieurs à l'ego surdimensionné n'hésitant pas à user et abuser de leur pouvoir. Alors forcément, ce genre de cohabitation est loin d'être aisé et ne se passe pas sans anicroche. Je n'ai jamais mis les pieds dans une brigade mais ça m'a semblé criant de vérités.
Enfin, Olivier Norek met également en avant le système branlant de notre système judiciaire. La justice n'est plus ce qu'elle a été ( si elle a été un jour juste ? vaste question...) Ici, sont clairement visés les avocats qui n'hésitent pas à utiliser les failles de la justice pour innocenter leurs clients sans oublier au passage de sortir leur épingle de jeu. C'est écœurant et fait froid dans le dos.
Mais Norek ne se limite pas à cela. C'est aussi une intrigue béton. L'écriture est certes fluide et assez simple mais le rythme qu'il nous impose est juste intense. Pas de coup de mou durant ces 500 pages, Norek nous promène. Les actions s'enchaînent avec force et précision. Les dominos tombent un à un, entraînant les suivants et on assiste à un artifice d'événements en se demandant où tout cela va nous mener. C'est terriblement intelligent et addictif. Et la fin du roman est grandiose. Il m'a fallu un long moment pour m'en remettre.
Et puis, il ne faut pas oublier les personnages. J'ai beaucoup parlé de Coste mais Coste sans ses collègues n'est pas grand'chose. J'ai adoré suivre cette équipe qui partage bien plus que le travail. Je me suis senti bien avec eux et me suis attaché à chacun d'eux. J'ai été très sensible à la manière de Norek de les faire évoluer ensemble, se soutenant, partageant bons et terribles moments. Je crois que cette équipe fait partie de mon top 3 parmi toutes les équipes que j'ai pu suivre lors de mes autres lectures.
Alors, pour conclure, je ne vous dirai qu'une chose. Courez découvrir Olivier Norek. Ses romans gagnent en puissance et son talent se confirme. Bravo et merci Mr Norek !
Je remercie donc de tout cœur les éditions Michel Lafon et Livraddict qui m'ont permis de passer cet excellent moment de lecture.
Bon bon... Si je vois un roman de cet auteur lors d'un chinage bouquins, je ne le laisserai pas passer ;)
RépondreSupprimerNon t'as pas intérêt, je serai très fâchée sinon :(
Supprimer