Voilà le troisième roman de Karine Giebel que je lis. J'étais ravie de la lire de nouveau, ayant déjà passé deux supers moments de lecture. Cette fois-ci, je suis beaucoup moins emballée par ce roman.
Ce livre relate deux histoires. Tout d'abord, celle de Diane, une jeune photographe partie dans les Cévennes pour y préparer un reportage photo et ensuite Rémy, un SDF qui vient d'être embauché comme jardinier par un riche propriétaire.
Un point commun dans l'histoire pour ces deux personnages : celui de devenir très rapidement des proies et de connaître les angoisses d'une traque sans merci.
En effet, l'emploi de jardinier pour Rémy n'est que fictif. En réalité, le richissime propriétaire a fait venir Rémy ainsi que trois réfugiés sans-papiers dans un seul but, celui de servir de gibier. La chasse au gibier n'étant plus assez exaltante à son goût, il a créé un nouveau concept : la chasse à l'homme, auxquelles participent des personnes triées sur le volet et suffisamment riches pour s'octroyer ce genre de plaisir.
Quant à Diane, elle a eu le malheur d'assister par hasard au meurtre d'un ermite par quatre villageois. Ces derniers ont alors décidé de la pourchasser afin de la faire taire voire de l'éliminer.
Nous suivons donc Rémy et Diane dans leur position de traqué. Diane et Rémy n'ayant chacun qu'une seule idée en tête : fuir, courir et sauver leur peau.
Malheureusement, je suis restée un peu à côté de ce roman.
Dès le départ, j'ai été gênée par une écriture qui ne me plaisait pas. Des phrases très courtes qui se voulaient certainement incisives mais bon, trop nombreuses, elles ont fini par rendre le texte lourd.
Par ailleurs, j'ai trouvé le récit assez brouillon, la construction maladroite.Le roman commence sur les chapeaux de roues, puis s'essouffle et manque d'un petit-je-ne-sais-quoi.
Et enfin, le dernier point qui m'a dérangé est la ressemblance de plusieurs éléments avec son roman Jusqu'à ce que la mort nous unisse (que j'avais adoré, soit dit en passant)
Et enfin, le dernier point qui m'a dérangé est la ressemblance de plusieurs éléments avec son roman Jusqu'à ce que la mort nous unisse (que j'avais adoré, soit dit en passant)
On retrouve ici, tout comme le précédent roman, ce groupe d'amis villageois se trouvant en mauvaise posture avec une histoire embarrassante à étouffer et un secret à protéger. Ajoutez à cela l'ambiance montagnarde/ forestière, j'ai eu l'impression à plusieurs reprises de lire le brouillon de Jusqu'à ce que la mort nous unisse.
Et je trouve cela dommage.
Malgré cet avis assez mitigé, je retournerai encore (et avec impatience) vers Karine Giebel car il me reste encore plusieurs excellents romans à lire.
J'ai lu ce thriller dans le cadre du challenge thrillers de Nbsjof_16
C'est le second roman de Giebel chroniqué, ma mission est donc accomplie :)