mercredi 15 août 2012

Comme des larmes sous la pluie de Véronique Biefnot

L'histoire :
Ecrivain à succès, Simon Bersic n'en est pas moins fragile et malheureux : il ne parvient pas à surmonter la perte de sa femme.
Et si, avec Naëlle, la vie lui offrait une seconde chance?
Rien ne le prédisposait à croiser cette beauté magnétique, l'alchimie et la magie opèrent néanmoins, mais dès qu'il croit la saisir, la mystérieuse inconnue lui échappe. Lorsque les amants se retrouvent au cœur d'un sordide fait divers qui secoue la Belgique, et devrait les séparer, Simon refuse l'inéluctable et affronte l'insupportable.

Alors ?
Un thriller amoureux, l'idée ne pouvait que me séduire et m'attirer et lorsqu'il plaît à Nelfe, c'est encore mieux ! Ni une, ni deux, dès que ce livre a croisé mon chemin, j'ai sauté sur l'occasion.
J'étais cependant quelque peu frileuse lorsque je l'ai commencé car j'enchaînais là mon troisième thriller de la quinzaine et pour moi, trop de thrillers tue parfois le thriller. 
J'ai été vite rassurée car c'est un thriller qui comme le dit Nelfe "sort des sentiers battus" et je suis bien rentrée dans l'histoire.

Ici, il est question de Simon, un jeune quarantenaire, veuf avec un ado à la maison. Il réalise une très belle carrière d'écrivain mais peine sur son dernier roman. On découvre également Naëlle, une belle et mystérieuse jeune femme. Elle travaille dans un magasin de tissus où Céline, architecte d'intérieur et amie très proche de Simon, se fournit. 
Naëlle et Simon finissent donc par se rencontrer, Simon est fasciné et obnubilé par Naëlle qui dégage tellement de mystères. Tout devait aller pour le mieux mais comme ce n'est pas qu'une simple histoire d'amour, les choses se corsent et tournent au cauchemar.  Je n'en dis pas plus !
Après avoir été rassurée en début de lecture, et bien, peu à peu, le charme a commencé à se rompre. Le mélange des genres m'a finalement déçue. J'aurai parfois aimé avoir affaire à une histoire d'amour plus compliquée ou alors un thriller et que l'auteur approfondisse alors le côté noir du livre. Et maintenant que j'ai refermé mon livre il y a plusieurs jours, mon avis devient de plus en plus mitigé.
J'ai trouvé que Véronique Biefnot cède un peu à la facilité et tombe dans les clichés : la belle femme timide, l'écrivain à succès, la meilleure copine qui forme le couple idéal avec son mari qui est, lui aussi, beau comme un dieu. Au bout d'un moment, ça m'a agacé.  
Le dénouement du livre ne m'a pas davantage convaincue, les révélations tombant comme un cheveu sur la soupe et la fin étant trop idéale...

Je trouve mon billet quelque peu sévère, car en refermant mon livre, j'étais tout de même contente de ma lecture mais avec le recul, il m'en reste une image bien plus fade. Dommage !

2 commentaires:

  1. Oh mince... Moi qui était toute contente de t'avoir donné envie de lire un roman (au passage, je crois que c'est la première fois qu'on me cite ^^), je suis déçue qu'il ne t'ait pas plu...
    De mon côté, finalement ce fut le contraire. J'ai eu très très peur au début. J'avais l'impression d'être dans un roman à l'eau de rose et je suis assez allergique aux romances et peu à peu il m'a séduite.

    Bon ben désolée hein... J'espère que la prochaine fois ça sera mieux :)

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  2. Oui, une prochaine fois ! En tout cas, je suis ravie d'être la première à te citer :-) (J'aurai dû te citer avec Sorry, là, au moins, nos avis étaient les mêmes ^^)

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